mardi 7 novembre 2017

C’est oublier que le droit à l’autodétermination

« Un mouvement dominé par la droite »

Corolaire du point précédent, l’image d’un mouvement guidé par les forces sociales et politiques libérales et conservatrices alimente l’idée selon laquelle le conflit catalan ne concernerait pas la gauche. À bien des égards, cette intuition n’est pas dénuée de fondement. Longtemps, le centre droit autonomiste de Convergence et Union (CiU, futur PdeCAT), conduite par Jordi Pujol, est parvenu à incarner le parti le plus à même de défendre les intérêts de la Catalogne, en dépit de l’inclinaison plutôt progressiste de la région. Le fait que M. Puigdemont fasse figure de principal opposant de M. Rajoy alimente la thèse d’une querelle interne à la droite.
En réalité, la droite catalaniste ne s’est convertie que tardivement à l’option indépendantiste. « Avant 2012, elle avait toujours eu la sécession en horreur, mais son dirigeant Arthur Mas perçut la vague indépendantiste venue de la rue – alimentée par une austérité associée à Madrid – un moyen de faire oublier les scandales de corruptions qui l’avait placé dans l’échelle de l’opprobre », note Sébastien Bauer dans les colonnes du Monde diplomatique. Dans les faits, l’option indépendantiste a longtemps été portée dans l’arène parlementaire par la Gauche républicaine de Catalogne (ERC), formation locale majeure de la période préfranquiste. En dépit de sa participation aux mesures d’austérités mises en place par la communauté autonome, ce parti d’inspiration social-démocrate défend la sécession comme moyen de consolider un État-providence menacé par Madrid. Sa percée s’inscrit dans un glissement de la société vers un indépendantisme à dominante de gauche, qui s’est également traduite par la fondation, en 2011, de l’Assemblée nationale catalane (ANC), qui surpasse désormais en nombre l’association historique de la bourgeoisie Omnium cultural.
Prenant acte de ce réalignement des équilibres internes au camp indépendantiste, le PdeCAT a formé avec ERC et diverses organisations de la société civile la coalition JuntsPelSi (ensemble pour le oui), dédiée à la promotion du projet national lors des élections régionales de 2015. Si la tête de liste échut au centre droit, la gauche républicaine imprima néanmoins sa marque, inscrivant notamment l’idée de « république sociale » dans la future question référendaire. L’alliance transpartisane obtint 62 députés sur 135, auxquels s’ajoutent les 10 élus du parti municipaliste anticapitaliste de la Candidature d’Unité populaire (CUP), essentiels pour disposer d’une majorité en faveur de la sécession.
La droite minoritaire dans le camp indépendantiste
Une récente enquête d’opinion testant l’hypothèse de candidatures séparées des composantes de JuntsPelSi infirme la thèse d’un nationalisme ancré à droite : le PDeCAT récolterait seulement 12 % des voix, contre 28.1 % pour ERC et 7.8 % pour la CUP. Si les partisans du maintien de l’unité du royaume figurent de part et d’autre du spectre politique local, une étude réalisée en 2015 établit toutefois une nette corrélation entre le positionnement à gauche et la propension à l’indépendantisme.
Le tableau est plus nuancé en ce qui concerne les camps sociaux. Contrairement aux projets souverainistes québécois, soutenu par la majorité du monde syndical, et flamand, intimement lié aux intérêts économiques dominants, le clivage centre-périphérie ne se superpose qu’imparfaitement à l’antagonisme possédant-travailleur. Bien que le grand patronat soit viscéralement opposé à l’idée d’indépendance, peu de syndicats locaux manifestent leur sympathie pour l’option sécessionniste. Pour l’essentiel, celle-ci est portée par les classes moyennes et la jeunesse, les catégories populaires étant globalement sous-représentées.

« L’Europe des régions au service du capital »

Corrélation entre sentiment indépendantiste et positionnement politique à gauche
La méfiance envers le phénomène sécessionniste, voire avec le fait régional, revient régulièrement dans le débat à gauche, en particulier dans son aile radicale. Les revendications autonomistes sont perçues comme une façon de s’attaquer aux prérogatives de l’État et à faciliter la pénétration du capital globalisé. Cette position fut notamment exprimée par le communiste Patrick Le Hyaric qui fustigea, lors d’une intervention à la tribune du Parlement européen consacrée au référendum du 1er octobre, une « Europe fédérale de régions en concurrence, sous domination encore plus grande des puissances industrielles et financières ».
À l’appui de cette thèse, on notera le long passif de l’UE à encourager les processus sécessionnistes dans les États réputés hostile au libre marché, comme la Yougoslavie. Il est également certain que la création d’États de taille réduite peut constituer une corde de plus à l’arc du grand capital, susceptible de renforcer la course généralisée vers un abaissement des normes sociales, salariales et écologiques . Il est tout aussi vrai que l’Europe des régions fait partie intégrante de l’idéologie de certains partis indépendantistes, pour qui les transferts de compétence vers l’Europe et vers les échelons sous-nationaux doivent précipiter l’évaporation de l’État central.
Soutenir qu’il s’applique au cas catalan relève en revanche de l’aveuglement idéologique. Les institutions européennes (Parlement, Commission, Conseil) ont manifesté, souvent jusqu’à l’écœurement, leur appui inconditionnel à l’intégrité territoriale de l’Espagne. L’idée que le grand capital aurait, partout et toujours, intérêt à l’affaiblissement des États se heurte également au mur du réel. Les mises en scène des délocalisations des sièges sociaux des banques et entreprises catalanes, parfois organisées en concertation étroite avec le pouvoir, montrent au contraire qu’il n’a, ici, aucune intention de fragiliser un partisan aussi zélé des recettes néolibérales.
Il est souvent objecté par les opposants d’un droit à la sécession que celui-ci pourrait provoquer une succession exponentielle de velléité indépendantiste. C’est oublier que le droit à l’autodétermination n’implique pas forcément la séparation, mais la possibilité de celle-ci. Dans un État plurinational, elle constitue incontestablement le meilleur moyen de forcer l’État central à assurer le respect de chaque entité.
INFO RADIO Montpeller 09/01/18: https://www.mixcloud.com/mireiabaeta1/montpeller-090118/

lundi 6 novembre 2017

Пучдемона освободили, но запретили уезжать из Бельгии

6 ноября 201716:17

Пучдемона освободили, но запретили уезжать из Бельгии

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Свободен и без залога: об этом бывший глава Каталонии сообщил на своей странице в "Твиттере" и отметил, что намерен добиваться освобождения своих коллег. Накануне бельгийское правосудие приняло решение условно освободить Карлеса Пучдемона и ещё четверых его соратников.
Теперь все они могут принять участие в кампании перед выборами в региональное правительство, передает телеканал "Россия 24". Они назначены на 21 декабря. Однако в Испанию Пучдемон вернуться пока не только не хочет, но ещё и не может, о чём политику напомнили в прокуратуре Брюсселя.
"Нет ограничений на общение с прессой. Нет ограничений в политической деятельности. Есть единственное ограничение, на самом деле: он не может покидать бельгийскую территорию, он должен сообщать, где он остановился, и он должен являться лично по всем вызовам бельгийских властей", — рассказала представитель прокуратуры Бельгии Ине Ван Вимерш.
Завтра, 8 ноября, в Брюссель прибудут около 200 мэров из Каталонии. По данным газеты "Свобода Бельгии", они хотят рассказать о полицейском, судебном и политическом насилии в Испании. Градоначальники также намерены провести пресс-конференцию в Европейском парламенте.
Тем временем суд первой инстанции Брюсселя определился с датой заседания по вопросу об экстрадиции Карлеса Пучдемона в Испанию. Слушания назначены на 17 ноября и пройдут в закрытом режиме. Решение может быть принято в тот же день или отложено, если об этом попросит какая-либо из сторон.

TO GO ON:https://politpuzzle.ru/78376-v-katalonii-nachalis-stychki-s-politsiej-smi/

mercredi 1 novembre 2017

Pays basque auquel Madrid donnait la maîtrise de l'impôt, n'en récupérant que quelques huit à dix pour cent.

   Catalogne :Et si l'on essayait de comprendre les raisons de cette folle indépendance                                                                                                                                                          Cette Espagne là, est bien sûr, à nos yeux indivisible et nous l'aimons dans sa magnifique diversité, de Séville à Tolède, de Santander à Cordoue, de San Sébastian à Tarragone et Majorque, en passant par Pampelune et Saragosse. Nous l'avons beaucoup jalousée, nous les régionalistes français, quand sous nos yeux, elle se donnait des institutions à faire pâlir les nôtres. Quand, arrivant au siège de la Communauté autonome du Pays Basque, à Vitoria, on rencontrait un ministre des affaires étrangères du gouvernement basque allant discuter, en direct, à Bruxelles avec la Commission, ou encore lorsqu'il était évident que la très forte décentralisation des pouvoirs allait permettre de répondre, avec rapidité, aux mutations industrielles et bouleversements des années 80, comme ce fût le cas à Bilbao.
Bien sûr, ce saut en avant précipité aurait son revers, à commencer par un endettement souvent déraisonnable dont le pays dans son ensemble serait comptable devant l'Union Européenne mais que d'avancées. Et, au-delà de la démocratie remise aux mains des communautés et députations provinciales, l'extraordinaire privilège accordé au  Pays basque auquel Madrid donnait la maîtrise de l'impôt, n'en récupérant que quelques huit à dix pour cent. Et, cela, justement sous le regard éberlué d'une Catalogne qui ne bénéficiait pas de cette faculté mais dont le poids dans l'économie espagnole est de l'ordre du triple et qui avait le sentiment de subventionner une bonne partie de l'autre Espagne, la plus pauvre! Que n'évoque-t-on cette situation extravagante dont on ne mesure pas, totalement aujourd'hui, à quel point elle a semblé donner une justification supplémentaire au séparatisme catalan. Elle l'est d'autant plus, qu'en 2010 une nouvelle étape de l'autonomie de la Catalogne, promise par le pouvoir central alors socialiste allait, à l'initiative de la droite et du parti populaire de Mariano Rajoy, être remise en question sans ménagement.  De ces heures-là date un mouvement de fond que rien ne semble pouvoir arrêter. Nous y sommes, depuis ces jours où la Catalogne, unilatéralement, a mis en oeuvre ce référendum devant la conduire à l'indépendance et dont, hélas, on sait qu'il a donné lieu à une vigoureuse répression de l'état central, ce qui n'a fait que renforcer la détermination des nationalistes.
L'indépendance proclamée, Madrid retranché derrière la Constitution va, veut, reprendre en main la Catalogne, à tout le moins jusqu'aux résultats d'élections rapides puisqu'elles auront lieu le 21 décembre. Nul ne sait, aujourd'hui, si la Catalogne, dans son ensemble, relèvera le défi ou considérera qu'on lui a volé "son" indépendance",  laissant à l'autre moitié de son peuple le chemin des urnes pour dire son refus de quitter l'Espagne. Ce qu'il faut craindre c'est, hélas, que les semaines qui s'ouvrent, cette administration directe, ne permette toutes les récupérations dans ce pays, fief des républicains aux pires moments de la guerre civile. Dans cette Catalogne qui se vit à travers sa langue, son rayonnement international, son économie, son ouverture au monde, comme une nation dans une Europe inquiète par le risque de contagion, interdite par son audace, à moins que ne ce ne soit sa folie, et qui ne sait pour l'instant rien faire d'autre que de soutenir le pouvoir central.

lundi 30 octobre 2017

une monarchie corrompue, inspirée par le Franquisme

« Il n’est pas concevable que l’Europe, et les républicains français en particuliers, soutiennent une monarchie corrompue, inspirée par le Franquisme » s’est élevé Hervé Guerrera, suivi par les applaudissements de la petite foule. « Nous ne sommes pas 450 000 ici, comme peuvent l’être les Catalans qui manifestent à Barcelone, mais nous allons dire avec force que l’emploi de la matraque n’est pas une politique ! » a aussi martelé le conseiller municipal aixois.
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a corrupt monarchy, inspired by Franquism




"It is inconceivable that Europe, and the French republicans in particular, support a corrupt monarchy, inspired by Francoism" rose Hervé Guerrera, followed by the applause of the small crowd. "We are not 450,000 here, as can the Catalans demonstrating in Barcelona, but we will say forcefully that the use of the baton is not a policy! "Also hammered the councilor of Aix.

vendredi 27 octobre 2017

pays du monde entier soutenez et reconnaissez l'indépendance

pays du monde entier soutenez et reconnaissez l'indépendance de la catalogne
countries around the world supported and recognize the independence of Catalonia
països de tot el món recolzen i reconeixen la independència de Catalunya
països de tot el món van recolzar i van reconèixer la independència de Catalunya
страны во всем мире поддерживают и признают независимость Каталонии...

https://catalonia-occitania.blogspot.fr/

 

                                                                            

samedi 14 octobre 2017

La diabolisation des Catalans s’avère inutile et injuste


Le référendum catalan du 1er octobre et la déclaration d’indépendance, le 10, immédiatement suspendue par le chef du gouvernement de la communauté autonome, Carles Puigdemont, ont suscité une forte médiatisation en France. Si quelques voix mesurées et nuancées ont pu se faire entendre, l’énorme majorité des prises de position développe un argumentaire dont nombre d’éléments tiennent peu compte de la réalité.
Le référendum n’est pas un coup de tonnerre dans un ciel sans nuages. Cette crise était prévisible. Elle s’appuie sur la convergence entre un sentiment profond de la société catalane et un ensemble de faits récents.
La Catalogne se considère très largement comme une nation. Mais ce n’est pas un nationalisme borné et chauvin. Les Catalans sont des gens ouverts sur le monde, très favorables à l’Union européenne (UE) ; ils ne défendent en aucun cas un nationalisme de puissance, mais plutôt un nationalisme d’existence.
La force de ce phénomène a été décuplée par une séquence politique qui, depuis 2010, a vu le gouvernement espagnol enchaîner une invraisemblable succession d’humiliations et de manifestations d’autoritarisme.

Modération, esprit de nuance

Le nouveau statut d’autonomie de 2006, négocié avec l’Etat central, voté par les Parlements et ratifié par référendum, a été annulé en 2010. Les décisions qui ont suivi ont été invariablement hostiles à la Catalogne.
L’intransigeance, le caractère jusqu’au-boutiste des dirigeants catalans est le résultat direct de cette incroyable séquence. Appliquer l’article 155 de la constitution espagnole, c’est-à-dire suspendre de fait l’autonomie catalane, comme l’a proposé le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy au sortir du conseil des ministres extraordinaire du 11 octobre, ne serait qu’une étape de plus dans ce processus.
Non, les indépendantistes catalans ne sont pas des extrémistes. Le mouvement indépendantiste catalan occupe un spectre très large du champ politique. Convergència democratica de Catalunya (CDC), qui dispose du plus grand nombre de députés est un parti démocrate-chrétien. Il s’est allié pour le scrutin de 2015 avec un vieux parti républicain de centre gauche, l’Esquerra republicana catalana (ERC). Les deux se sont associés, pour avoir une majorité indépendantiste au Parlement catalan, avec un parti d’extrême gauche, la Candidature d’unité populaire (CUP). Mais la CUP ne représente que 8 % des voix de 2015 contre 40 % pour l’alliance CDC-ERC.
Faut-il insister sur le fait que des personnes universellement appréciées pour leur modération, leur esprit de nuance, leur engagement pour la paix comme le musicien et chef d’orchestre Jordi Savall, le coureur Kilian Jornet ou l’entraîneur de football Pep Guardiola, sont indépendantistes et le font savoir ?
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The demonization of the Catalans is useless and unjust
Jueves, 12 / Oct / 2017 Nicolas Marty The World
 
The Catalan referendum of 1 October and the declaration of independence on 10, immediately suspended by the head of the government of the Autonomous Community, Carles Puigdemont, attracted strong media coverage in France.
While a few moderate and nuanced voices have been heard, the overwhelming majority of pronouncements develops an argument, many of which take little account of reality.
The referendum is not a thunderclap in a cloudless sky. This crisis was predictable.
It is based on the convergence between a deep sense of Catalan society and a set of recent events.
Catalonia considers itself very largely as a nation. But it is not a narrow and chauvinistic nationalism. Catalans are people open to the world, very supportive of the European Union (EU);
they in no way defend a nationalism of power, but rather a nationalism of existence.
The strength of this phenomenon has been multiplied tenfold by a political sequence which, since 2010, saw the Spanish government chain an incredible succession of humiliations and manifestations of authoritarianism.


Moderation, spirit of nuance
The new autonomous status of 2006, negotiated with the central state, voted by the Parliaments and ratified by referendum, was canceled in 2010. The decisions that followed were invariably hostile to Catalonia.
The intransigence, the uproarious character of the Catalan rulers is the direct result of this incredible sequence. Applying Article 155 of the Spanish Constitution, that is to say suspending Catalan autonomy as proposed by the head of the Spanish government Mariano Rajoy on leaving the extraordinary Council of Ministers on 11 October,
one more step in this process.
No, the Catalan independantists are not extremists. The Catalan independence movement occupies a very wide spectrum of the political field. Convergència democratica de Catalunya (CDC), which has the largest number of deputies, is a Christian Democratic Party. He allied himself for the 2015 poll with an old center-left Republican party, the Esquerra republicana catalana (ERC). Together with the extreme left-wing party, the Popular Democratic Party (CUP), the two joined forces to form a majority in the Catalan Parliament.
But the CUP represents only 8% of the votes of 2015 against 40% for the alliance CDC-ERC.
Should we emphasize that people who are universally appreciated for their moderation, nuance, commitment to peace such as musician and conductor Jordi Savall, runner Kilian Jornet or football coach Pep Guardiola, are independentists and let it be known?

Do not deny the realities

Ne pas nier les réalités

Considéré comme illégal dès le départ par l’Espagne, le vote du 1er  octobre s’est déroulé dans des conditions très difficiles. Il aboutit à une participation de 42 %. Mais en cas de vote négocié avec Madrid, la supposée « majorité silencieuse » s’exprimerait-elle ? Rien n’est moins sûr.
Les élections, dans le pays, réunissent en général entre 50 % et 70 % de participation. Il est donc parfaitement faux de tabler sur un taux de 100 %. La majorité silencieuse n’est en réalité que pour partie unioniste, elle est surtout abstentionniste.En somme, il est possible d’être hostile à l’indépendance de la Catalogne, pour de nombreuses raisons. Il est possible d’être pris de vertige en voyant un vieil Etat vaciller.
Mais une chose est sûre, nier les réalités ne pourra jamais aider à trouver les bonnes solutions.Celles-ci passent par une négociation sur la place que peut tenir la Catalogne considérée comme une entité crédible, au sein d’un ensemble ibérique complètement repensé dans le cadre de l’UE.
Par Nicolas Marty, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Perpignan Via Domitia.
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Do not deny the realitiesConsidered illegal from the outset by Spain, the vote of 1 October took place under very difficult conditions. It resulted in a 42% stake. But in the event of a vote negotiated with Madrid, would the supposed "silent majority" express itself? Nothing is less sure.The elections in the country generally have between 50% and 70% participation. It is therefore perfectly false to rely on a rate of 100%. The silent majority is in reality only partly Unionist, it is above all abstentionist. In short, it is possible to be hostile to the independence of Catalonia, for many reasons. It is possible to be dizzy when seeing an old state wavering.But one thing is certain: denying the realities will never help to find the right solutions. These will go through a negotiation on the place that Catalonia can consider as a credible entity, within a completely reworked Iberian the EU framework.By Nicolas Marty, professor of contemporary history at the University of Perpignan Via Domitia