samedi 14 octobre 2017

Do not deny the realities

Ne pas nier les réalités

Considéré comme illégal dès le départ par l’Espagne, le vote du 1er  octobre s’est déroulé dans des conditions très difficiles. Il aboutit à une participation de 42 %. Mais en cas de vote négocié avec Madrid, la supposée « majorité silencieuse » s’exprimerait-elle ? Rien n’est moins sûr.
Les élections, dans le pays, réunissent en général entre 50 % et 70 % de participation. Il est donc parfaitement faux de tabler sur un taux de 100 %. La majorité silencieuse n’est en réalité que pour partie unioniste, elle est surtout abstentionniste.En somme, il est possible d’être hostile à l’indépendance de la Catalogne, pour de nombreuses raisons. Il est possible d’être pris de vertige en voyant un vieil Etat vaciller.
Mais une chose est sûre, nier les réalités ne pourra jamais aider à trouver les bonnes solutions.Celles-ci passent par une négociation sur la place que peut tenir la Catalogne considérée comme une entité crédible, au sein d’un ensemble ibérique complètement repensé dans le cadre de l’UE.
Par Nicolas Marty, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Perpignan Via Domitia.
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Do not deny the realitiesConsidered illegal from the outset by Spain, the vote of 1 October took place under very difficult conditions. It resulted in a 42% stake. But in the event of a vote negotiated with Madrid, would the supposed "silent majority" express itself? Nothing is less sure.The elections in the country generally have between 50% and 70% participation. It is therefore perfectly false to rely on a rate of 100%. The silent majority is in reality only partly Unionist, it is above all abstentionist. In short, it is possible to be hostile to the independence of Catalonia, for many reasons. It is possible to be dizzy when seeing an old state wavering.But one thing is certain: denying the realities will never help to find the right solutions. These will go through a negotiation on the place that Catalonia can consider as a credible entity, within a completely reworked Iberian the EU framework.By Nicolas Marty, professor of contemporary history at the University of Perpignan Via Domitia

stigmatization

Stigmatisation

L’égoïsme apparaît par ailleurs comme une notion parfaitement réversible. Qui est égoïste ? Ceux qui veulent partir, ou ceux qui s’opposent à ce départ pour des raisons budgétaires ? Est-il égoïste de prendre le risque, totalement assumé, de voir partir un certain nombre de grandes entreprises dont les sièges sociaux étaient jusqu’à présent situés en Catalogne ?
Enfin, il faut dire ici que le territoire qui souhaite sortir d’un Etat constitué est toujours stigmatisé : soit par ce qu’il est trop riche, soit par ce qu’il est trop pauvre. On le voit, l’égoïsme, si souvent mobilisé, ne mène pas très loin pour comprendre ce qui se passe.
Non, le thème d’une la majorité silencieuse, hostile à l’indépendance, n’est pas tenable. C’est le dernier élément mobilisé pour démonétiser à peu de frais les indépendantistes catalans. Mais qui est responsable du silence de cette supposée majorité, sinon ceux qui ne veulent absolument pas la voir voter, c’est-à-dire l’Etat espagnol ?
Faire le compte de ceux qui veulent rester en Espagne et de ceux qui veulent en partir, n’est-ce pas exactement ce que demande Barcelone depuis 2010 ? Le gouvernement de M. Puigdemont, doit-on le rappeler, a été élu aux élections de 2015 avec une très forte participation (75 %).
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stigmatizationSelfishness also appears as a perfectly reversible notion. Who is selfish? Those who want to leave, or those who oppose this departure for budgetary reasons? Is it selfish to take the risk, totally assumed, of seeing a number of large companies whose head offices were located in Catalonia so far?Finally, it must be said here that the territory which wishes to leave a constituted State is always stigmatized: either because it is too rich or because it is too poor. We see, selfishness, so often mobilized, does not lead very far to understand what is going on.No, the theme of a silent majority, hostile to independence, is not tenable. It is the last element mobilized to demonetize at low cost the Catalan independantists. But who is responsible for the silence of this supposed majority, if not those who absolutely do not want to see it vote, that is to say the Spanish State?Do you want to take account of those who want to stay in Spain and those who want to leave, is not exactly what Barcelona has been asking for since 2010? The government of Mr Puigdemont, it must be remembered, was elected in the elections of 2015 with a very high participation (75%).

Negotiating a "fiscal pact"

Négocier un « pacte fiscal »

Non, les indépendantistes catalans ne sont pas extrémistes. En suspendant immédiatement l’indépendance après l’avoir proclamée, suivant ainsi l’exemple slovène de 1991, M. Puigdemont et le gouvernement catalan ont montré qu’ils n’étaient pas otages de la CUP, qui elle, voulait une application immédiate sans négociation.
Non, l’explication par l’égoïsme n’est pas sérieuse. La Catalogne est contributeur net de l’Espagne à hauteur de 16 milliards d’euros par an. Pourtant, il est extrêmement rare d’y entendre des discours hostiles aux régions moins développées de la péninsule ibérique. L’essentiel du mécontentement se focalise surtout sur un lourd déficit d’investissements de l’Etat espagnol en Catalogne.
Après 2010, les autorités catalanes ont cherché à négocier un « Pacte fiscal », signifiant être responsable de sa fiscalité. A charge pour elle de négocier avec Madrid le montant qu’elle souhaite transférer à l’Etat. Cette demande a été refusée.
Doit-on insister sur le fait que personne n’a encore, à ce jour, entendu une explication rationnelle expliquant pourquoi la Catalogne n’a pas le droit de bénéficier d’un tel dispositif, alors qu’il a été accordé aux Basques et aux Navarrais ?
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Negotiating a "fiscal pact"No, the Catalan independantists are not extremists. By immediately suspending independence after proclaiming it, following the example of Slovenia in 1991, Mr Puigdemont and the Catalan government showed that they were not hostages of the CUP, which wanted immediate negotiation.No, the explanation by egoism is not serious. Catalonia is a net contributor to Spain of € 16 billion per year. Yet it is extremely rare to hear speeches hostile to the less developed regions of the Iberian Peninsula. Most of the discontent is concentrated mainly on a large deficit of investments of the Spanish State in Catalonia.After 2010, the Catalan authorities sought to negotiate a "fiscal pact", meaning to be responsible for its taxation. It is her responsibility to negotiate with Madrid the amount she wishes to transfer to the State. This request was refused.Should one insist that no one has yet heard a rational explanation explaining why Catalonia does not have the right to benefit from such a system when it has been granted to the Basques and to the Navarrese?
 

comprendre l’Europe ?????????????

comprendre l’Europe ?????????????
est ce qu'elle a été créée pour museler et asservir les peuples
- certains auraient ils la nostalgie du colonialisme ---------- car
- le royaume uni étant sorti de l’Europe - l'écosse aurait eu le droit à son indépendance si le oui avait été majoritaire dans son référendum
- une province comme le Kosovo a pu sortir de la Serbie grâce à l’Europe, sans parler des autres peuples devenus autonomes ou indépendants après la dernière guerre mondiale
- mais la catalogne ne peux sortir de l’Espagne et de l’Europe ????
je crois que la peur du démantèlement de l’Europe serait rapide si elle l'obtenait - d'ou le non massif des technocrates Européens voleurs et inutiles pour la paix

understand Europe ?????????????

is what it was created to muzzle and enslave people
- some would have the nostalgia of colonialism ---------- because
- the United Kingdom having left Europe - Scotland would have had the right to its independence if the yes had been majority in its referendum
- a province like Kosovo was able to leave Serbia thanks to Europe, not to mention the other peoples who became autonomous or independent after the Second World War
- but catalonia can not get out of Spain and Europe ????
I believe that the fear of the dismantling of Europe would be rapid if it obtained it - or the non-massive European technocrats thieves and useless for peace

jeudi 5 octobre 2017

voila le travail de la police espagnol

SPANISH REPRESSION AGAINST THE CATALAN PEOPLE
 

SPANISH REPRESSION AGAINST THE CATALAN PEOPLE



 

catalonia-occitania.blogspot.com


LA POLICE DU ROI DESPAGNE EST L'EGALE DE LA POLICE DE FRANCO QUI ETAIT L' EGALE DE LA GESTAPO



LA POLICE DU ROI DESPAGNE EST L'EGALE  DE  LA POLICE DE FRANCO QUI ETAIT L' EGALE DE LA  GESTAPO
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Si Mariano Rajoy se montre confiant, en affirmant que pour les dirigeants catalans « il est encore temps » de faire machine arrière pour éviter le déclenchement d’une réponse musclée, l’aile dure de son parti et son électorat l’implorent de réagir.
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La Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (ONU) ne saurait être plus claire: aucune personne ne peut en être inquiétée pour ses opinions (article 19).
Mais que reproche au final Madrid aux Catalans mise a part le fait de vouloir être un peuple à part entière désireux de choisir librement et pacifiquement son avenir?

DROITà l'autodétermination

Vers une déclaration d’indépendance
Le gouvernement autonome catalan s’accroche au “droit à l’autodétermination”. Selon le calendrier prévu, il devrait déclarer l’indépendance le mercredi 4 octobre. “L’État espagnol, la honte de l’Europe, devra répondre de cette violence devant les tribunaux internationaux”, a menacé dans la soirée Jordi Turull, le porte-parole du gouvernement autonome catalan.
Le président de la région a affirmé un peu plus tard que la Catalogne avait désormais “gagné le droit d’être un État indépendant, sous la forme d’une république” et que “la porte est ouverte pour une déclaration unilatérale d’indépendance”.
Comme beaucoup le supposaient, le 1er octobre n’est pas la fin d’un processus, mais le début de nouveaux problèmes.