mardi 3 octobre 2017

Top 10 des clés utiles pour comprendre la situation en Catalogne

Top 10 des clés utiles pour comprendre la situation en Catalogne

thomasg
Par thomasg
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OK. 844 blessés lors d’un vote, en Europe et même dans l’Union européenne. Et des gens blessés par la police. Pas protégés par la police. Les images sont choquantes. Ultra-choquantes, même. Mais c’est que la question de l’indépendance catalane est vraiment, vraiment très complexe, entre motifs identitaires et économiques d’une part et héritage centraliste du parti au pouvoir à Madrid de l’autre, le tout sur fond de crise de l’emploi. Essayons d’y voir plus clair.

1. Le catalanisme a des origines anciennes

Il existe des courants catalanistes depuis que l’Espagne est espagne, mais leur traduction politique a réellement commencé au début du XX° siècle. Par la suite, sous Franco, le pouvoir central veillait à mater les disparités régionales de l’Espagne, avec notamment une politique de mutation des fonctionnaires vers des régions dont ils n’étaient pas originaires afin d’affaiblir les langues régionales et les velléités indépendantes. A la chute du franquisme, les quelques grèves d’ouvriers inspirées par l’idée catalaniste commencèrent à devenir légion et l’idée catalaniste se libéra. La transition démocratique espagnole éteignit quelque temps cette dynamique avant qu’elle ne revienne en force dans l’opinion depuis une dizaine d’années.

2. Le catalanisme est un mouvement trans-partisan

Le catalanisme est un mouvement qui ne s’accorde pas aux catégories droite-gauche habituelles. Ses racines sont d’abord issues de la gauche et cette réalité s’est renforcée dans l’opposition muette à Franco. Pourtant, la situation économique de la région, très en avance par rapport au reste de l’Espagne, explique aussi une partie de la revendication séparatiste, sur des bases de préservation des ressources pour soi, une idée plutôt de droite. Les indépendantistes sont donc issus pour certains de la gauche et pour d’autres de la droite.

3. Des enjeux économiques très forts

C’est qu’au-delà de la question identitaire (la langue, l’idée de nation), le conflit politique opposant la Catalogne au pouvoir central a de nombreuses implications économiques. La Catalogne accueille 18 millions de touristes chaque année et présente le PIB le plus important et le plus stable du pays. Dans un pays dévasté par le chômage, la Catalogne affiche des taux d’emploi très hauts. De plus, elle fournit aux pays une grande partie de sa production agricole et accueille de nombreux sièges d’entreprise. Résultat : la sortie de la Catalogne du pays créerait un bordel pas possible en Espagne.

4. Une plus grande autonomie votée, puis annuléé

En 2005, le Parlement catalan a approuvé un texte issu de deux ans de négociation avec Madrid, lequel prévoyait de nouveaux statuts d’autonomie et la référence à l’existence d’une nation catalane. Sauf qu’en 1010, le tribunal constitutionnel espagnol a invalidé 14 articles de ce texte, dont ceux octroyant plus de pouvoir à la Generalitat catalane (le pouvoir régional) et toute mention à la nation catalane. Or, le tribunal avait été saisi par le Partido Popular de Rajoy. En réaction, une gigantesque manifestation a eu lieu et le discours des indépendantiste s’est durci. Dans la foulée, les indépendantistes accèdent au pouvoir en Catalogne, sous la houlette d’Arthur Mas.

5. Un premier référendum a eu lieu en 2014

Mais ses conditions d’organisation étaient moindres. Deux millions de personnes y ont participé, pour un résultat plébiscitant l’indépendance à 80%. Mais ces deux millions de personnes ne représentaient que 32% du corps électoral, et Madrid n’a rien voulu savoir. S’en est suivi une période de très grand froid entre la Catalogne et le pouvoir central et la condamnation d’Arthur Mas par un tribunal en 2017 pour l’organisation illégale dudit référendum.

   6. Les indépendantistes sont majoritaires depuis 2015 en Catalogne
Les élections de 2015 ont porté la coalition indépendantiste menée par Artur Mas au pouvoir sans lui octroyer de majorité absolue. Mais les autres partis sont trop faibles pour réellement peser. Mas doit cependant se retirer au profit d’un autre indépendantiste plus marqué à gauche, Carles Puigdemont. A la suite de cette élection et en conformité avec ses promesses électorales, le président de la généralité a annoncé la tenue d’un référendum sur l’indépendance, les élections de 2015 n’ayant pas permis de statuer avec certitude sur la volonté de la population de la région.

7. Le référendum a été interdit par le gouvernement espagnol

Ce référendum a été organisé sur décision de la région prise le 6 septembre. Depuis 2015, le dialogue était plus ou moins rompu entre Barcelone et Madrid. Estimant que la question de l’autodétermination d’un peuple doit être décidée par le peuple lui-même, les Catalans ont donc organisé un référendum local, ce qui va à l’encontre de la constitution espagnole, laquelle ne reconnaît pas l’existence de nations. Pour surseoir à l’interdiction, la Catalogne inaugure un « régime juridique exceptionnel », manière de dire qu’elle ne prendra pas en compte les décisions de justice éventuelles qui viendraient interdire le vote. Mais Madrid ne l’entend pas de cette oreille.

8. Le gouvernement espagnol a mis en place un attirail de répression très puissante

Arrestation de maires ayant annoncé qu’ils organiseraient le référendum, destruction de matériel électoral, mise sous scellés de bureaux de vote : l’ambiance était donnée, mais la Generalitat a tout de même souhaité maintenir le vote. Résultat, tous les blessés que l’on a vu et les scènes d’une rare violence dans les rues de Barcelone ou de Valence. Ou comment radicaliser une partie des indépendantistes, jusqu’alors totalement pacifiques, et faire basculer dans l’indépendantisme une partie des indécis.

9. La situation est désormais totalement ingérable

Avec 45% de participation et un résultat favorable à 90% à l’indépendance annoncé par la Generalitat, on ne peut pas clairement affirmer que l’idée indépendantiste est majoritaire en Catalogne, mais on peut le supposer. En niant tout simplement l’existence du référendum, Rajoy est passé pour un fou aux yeux des Espagnols et de toute l’Union européenne et sa position apparaît très fragilisée. Pour autant, aucun dialogue ne semble possible entre la Catalogne et le gouvernement central, malgré les exhortations des partenaires européens.

10. L'enjeu européen

Car contrairement à ce qu’affirment les ministres espagnols, une indépendance catalane ne signifierait pas nécessairement la sortie de la région de l’Union européenne – l’exemple de la réunification de l’Allemagne est parlant, en ce sens. Bruxelles est mal à l’aise avec la question, au nom de la non-intervention dans la politique intérieure des Etats – une ligne partagée aujourd’hui notamment par la France. Mais la Catalogne compte aussi des alliés, notamment en Ecosse ou en Irlande et les scènes de violence de dimanche ont en tous les cas marqué les esprits : la plupart des dirigeants européens ont appelé au calme et au dialogue. On sait qu’en général les appels ne servent à rien.
C’est la cata, la Catalogne.
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Le catalanisme a des origines anciennes
ils ont combattu au coté des Occitans contre l'invasion Française en 1209 , période  de massacre par l'inquisition ,(religieuse et militaire de France du nord.)

Dans sept cents ans, le laurier reverdira

 je suis né a Perpignan, et mon nom de famaille est " Alet "je me sent quand même impliqué par ce laurier qui refleuriras.
et tout le monde auras beau me dire que je dois pas m'en mélé, ils ne pourrons pas me déraciner.
_

http://inquisition-genocide.centerblog.net/_
                                         L'INQUISITION_______________











Le contexte


La civilisation occitane

Au XIIe siècle, le sud-ouest de la France est une région bien différente de celle du nord de la Loire. On y parle une langue distincte (langue d'oc et non d'oïl) et une civilisation brillante et raffinée s'y épanouit. Se déplaçant de château en château, les troubadours, poètes et musiciens, chantent l'amour, mais aussi l'honneur et la négation du droit du plus fort. Ces idées et ces valeurs sont très présentes dans une région où les gens cultivés, surtout dans les villes, ont gardé vivants les souvenirs de la civilisation romaine. Des règles, des lois et des codes limitent le pouvoir des grands et régissent les rapports qui les unissent à leurs vassaux et à leurs sujets. Tandis qu'en Île de France, le roi se bat à cheval et s'impose de diverses manières à ses vassaux récalcitrants, dans les villes du Midi languedocien et aquitain, les habitants élisent des consuls ou des capitouls qui gouvernent et parlent d'égal à égal avec les seigneurs dont ils dépendent. Plus libres, les villes du Midi sont aussi les plus accueillantes aux idées étrangères : leur importante activité commerciale (Toulouse est la troisième ville d'Europe) les met en relation avec de nombreux pays. Les commerçants qui y échangent des denrées et des biens, y puisent des idées qu'ils propagent ensuite vers l'Occitanie.

844 blessés lors d’un vote, en Europe et même dans l’Union européenne



 



 
OK. 844 blessés lors d’un vote, en Europe et même dans l’Union européenne. Et des gens blessés par la police. Pas protégés par la police. Les images sont…
topito.com


Une belle leçon de respect de la diversité linguistique dans les luttes catalanes !

"Une belle leçon de respect de la diversité linguistique dans les luttes catalanes !
Depuis un mois, on assiste chez nos politiciens et nos journalistes français à un déferlement contre la reconnaissance de l'identité catalane (comme d'ailleurs depuis longtemps de nos identités corse, bretonne, basque, alsacienne, occitane ...) sur le thème bien connu de repli égoïste sur soi, d'ethnicisme douteux et de fermeture à l'autre.
Le Peuple catalan par sa lutte vient de nous montrer...
le caractère fallacieux de ces "arguments" :
Le bulletin de vote du référendum exemplaire que nous venons de vivre est rédigé en 3 langues : CATALAN, CASTILLAN et OCCITAN.
La Catalogne est effectivement porteuse collectivement de 3 langues, CATALAN (sa langue nationale), CASTILLAN (héritée de l'époque coloniale), OCCITAN (langue de la minorité linguistique du Val d'Aran).
Populations concernées :
Catalogne 7,5 millions d'habitants
Val d'Aran seulement 8000 habitants.
En rappel, l'OCCITAN est parlé avec ses différentes variantes dans toute la partie Sud de la France (Aquitaine, Limousin, Auvergne, Languedoc, Provence ...), plus du tiers du territoire français. Il n'a aucune reconnaissance légale en France (comme le breton, le corse, le basque, l'alsacien, le flamand et le catalan ...)."
Le Peuple catalan par sa lutte vient de nous montrer le caractère fallacieux de ces "arguments" : Le bulletin de vote du référendum exemplaire que nous venons de vivre est rédigé en 3 langues : CATALAN, CASTILLAN et OCCITAN.
La Catalogne est effectivement porteuse collectivement de 3 langues, CATALAN (sa langue nationale), CASTILLAN (héritée de l'époque coloniale), OCCITAN (langue de la minorité linguistique du Val d'Aran).
Populations concernées :
Catalogne 7,5 millions d'habitants
Val d'Aran seulement 8000 habitants.
En rappel, l'OCCITAN est parlé avec ses différentes variantes dans toute la partie Sud de la France (Aquitaine, Limousin, Auvergne, Languedoc, Provence ...), plus du tiers du territoire français. Il n'a aucune reconnaissance légale en France (comme le breton, le corse, le basque, l'alsacien, le flamand et le catalan ...)."

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puigdemont exige que la police espagnol quitte la Catalogne

 
 


Que font l'Assemblée départementale de Catalogne Nord et le Conseil municipal de Perpignan?

Que font l'Assemblée départementale de Catalogne Nord et le Conseil municipal de Perpignan? Seul une timide indignation d'Hermeline Malherbe suite aux arrestati...ons le 20 septembre (présidente du Conseil Départemental) et aucune réaction de Jean-marc Pujol (maire de Perpinyà) qui avait préféré se mouiller avec mémorial et musés en faveur de la colonisation en Algérie plutôt que pour soutenir nos voisins (ou frères) de Catalogne du Sud. En Catalunya Nord, on n'a pas le courage et l'ambition des Corses ou des Catalans du Sud. La classe politique est à l'image de la population... En espérant que les Catalans du Nord d'origine ou d'adoption soient galvanisés par ce qui se passe au Sud et prennent leur destin en main. Je suis personnellement disposé à m'engager pour leur proposer une alternative politique aux prochaines élections. Une alternative qui selon-moi n'existe pas.
À l’invitation de Carme Forcadell, présidente du Parlement de Catalogne, le président de l’Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, se rendra dimanche 1er octobre à Barcelone. Mardi dernier, à Bruxelles, la fondation de l'Alliance Libre Européenne (ALE) a décerné son Coppieters Awards à Carme Forcadell.
Une première rencontre entre le Président de l’Assemblée de Corse et son homologue catalane avait eu lieu le 12 mai dernier à Barcelone. Au cours de celle-ci, les deux présidents avaient exprimé une volonté commune de renforcer les relations de coopération entre les deux institutions. Lors de sa séance publique du 22 septembre dernier, l’Assemblée de Corse a adopté une motion apportant son soutien « à tout citoyen catalan à qui ses opinions politiques ou ses convictions quant au statut de la Catalogne pourraient être reprochées en dehors du débat démocratique ».
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  • timeFirefighters join protesters outside the Spanish government delegation during a one-day strike in Barcelona on Oct. 3, 2017. Labor unions and grassroots pro-independence groups are urging workers to hold partial or full-day strikes throughout Catalonia to protest treatment by police during a referendum on the region's secession from Spain that left hundreds of people injured. Photograph by Manu Fernandez—@ap.images/@shutterstock
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  • pauri17Estoy en contra de la violencia que la policia ha usado en contra de los catalanes...pero porque se quieren separar de España??? Piensan que son superior que el resto de los estados??🤔🤔🤔 Que alguien me explique...

  • le référendum d'autodétermination en Catalogne est légal


     
    Pour la vice-présidente verte autrichienne du Parlement européen, Ulrike Lunacek, le référendum d'autodétermination en Catalogne est légal, même s'il aurait dû être…
    fr.sputniknews.com


    Poursuivi par un hélicoptère, Puigdemont a changé de voiture pour voter

    indépendance > Poursuivi par un hélicoptère, Puigdemont a changé de voiture pour voter

    Poursuivi par un hélicoptère, Puigdemont a changé de voiture pour voter

    Un des objectifs principaux de la police espagnole était que le président Puigdemont ne puisse pas voter. Récit d’une histoire rocambolesque.
    Dès 8h du matin, le porte-parole du gouvernement catalan Jordi Turull avait déclaré devant la presse que le siège du gouvernement de la Catalogne, le Palau de la Generalitat était surveillé par des hélicoptères et des drones de la police espagnole. Ambiance de films américains. L’objectif de la police espagnole était d’empêcher que le président Puigdemont de voter. Un symbole fort.
    Les brigades anti-émeutes espagnoles se sont déployées massivement à San Julián de Ramis, petite bourgade de 3000 âmes dans la région de Gérone où devait voter Puigdemont. Violences, vitres brisées, tensions. Le président n’apparaît pas. Sa voiture officielle cherche en fait à semer un hélicoptère de la police qui le poursuit. Le journaliste  de TV3, relayant une photo du reporter Santi Moreta Riembau,montre la stratégie adoptée par les équipes de Puigdemont. Le président change discrètement de véhicule sous un pont à l’abri des vues de la police, pour que l’hélicoptère soit leurré et suive une voiture dans laquelle Puigdemont n’est plus. Le stratagème a fonctionné et finalement Carles Puigdemont a voté dans la commune voisine de Cornellà de Terri.

    La grande peur des États-nations

    La grande peur des États-nations


    Les États-nations européens semblent, depuis la deuxième moitié du XXème siècle, montrer une solidarité indéfectible quand il s’agit de lutter contre leurs régionalismes respectifs. Ces soutiens ne sont évidemment pas désintéressés. Les États européens puisent leur légitimité dans une idéologie commune, le nationalisme, qui s’est imposée tout au long du XIXème siècle de manière laborieuse. Selon cette idée, seule l’existence d’une nation indivisible justifie le monopole du pouvoir politique sur un territoire donné. 

    Ce qu'il faut savoir , La Catalogne va bientôt couper les ponts avec Madrid

    Ce qu'il faut savoirLa Catalogne va bientôt couper les ponts avec Madrid. C'est en tout cas ce qu'a affirmé le président régional catalan, Carles Puigdemont, à la BBC (article en anglais). Dans un court entretien réalisé avant la diffusion de l'allocution de Felipe VI, il a assuré que la déclaration d'indépendance de la Catalogne interviendrait "à la fin de cette semaine ou au début de la suivante". Et de prévenir que si le gouvernement central intervenait, ce serait "un erreur qui [changerait] tout".

    700 000 personnes ont défilé à Barcelone. La police municipale de Barcelone a évalué à 700 000 le nombre de personnes ayant manifesté dans la ville pour protester contre les violences de la police espagnole ayant émaillé dimanche l'organisation d'un référendum d'autodétermination interdit en Catalogne. Un porte-parole de la mairie a précisé que cette estimation prenait en compte différentes manifestations dans la ville dans l'après-midi et la soirée.

    Felipe VI ne joue pas la carte de l'apaisement. Dans une allocution diffusée mardi soir, le roi d'Espagne a dénoncé l'attitude des séparatistes catalans. Deux jours après l'organisation du référendum sur l'indépendance interdit par Madrid, il a accusé les dirigeants de la région autonome de se mettre "en marge du droit et de la démocratie"
    Crise politique. Après la tenue du référendum interdit de dimanche, l'Espagne connaît une grave crise politique. Les dirigeants de la Catalogne ont annoncé envisager sérieusement de déclarer l'indépendance.
    Le live
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    00h01 : Ce live est terminé. Voici l'essentiel de l'actualité de la journée :
     
     
    Comme un clin d’œil à l’histoire, les urnes qui ont permis aux Catalans de voter étaient donc cachées à Elne, ville symbolique de la résistance catalane marquée…
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    Minute de gloire pour deux occitans venus soutenir nos amis catalans extraordinaires

    Jacky Grau a ajouté 2 photos et une vidéo.
    1 octobre, 16:53Gérone, Catalonia, Spain
























    Minute de gloire pour deux occitans venus soutenir nos amis catalans extraordinaires
    Jamais en Occitanie je n'ai eu droit à une si belle ovation















     
    7 h
    ONESTA PRESIDENT!

    Gérard Onesta, membre d’EE-LV, était l’un des observateurs internationaux du référendum. Pour lui, le vote était bien légal et la violence de Rajoy contraste…
    liberation.fr
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    LE MONDE CRITIQUE LES ETATS INJUSTES

    Vu du Québec :
    FRANÇOIS CARDINAL
    La Presse
    Le gouvernement espagnol de Mariano Rajoy a donné une leçon à tous les pays aux prises avec des visées indépendantistes, hier... une leçon de ce qu'il ne faut précisément pas faire en pareilles circonstances.
    ...Lire la suite


    Le gouvernement espagnol de Mariano Rajoy a donné une leçon à tous les pays aux prises avec des visées indépendantistes, hier... une leçon de ce qu'il ne faut...
    lapresse.ca

     

    GODIN, LA PRESSE

                       


    UN CERTAIN Général   Bien Français avait  Dit un jour au Québec ,  je vous ai compris  (vive  la  CATALOGNE  LIBRE ) NON PARDON  ( VIVE LE QUEBEC LIBRE )  LA , la France approuve ,  ( mais chez les Autres  "OUI " ) , mais  chez elle, ou proche de sa Frontière ? ??

    bien sur elle soutien Madrid ils ont coupé un pays en deux La catalogne (  de Perpigan a Barcelone un même Pays couper en deux (  correct cela ???

    A CERTAIN GENERAL French Biennial Sayed one day in Quebec, I understood you (long live the FREE CATALOG) NOT PARDON (VIVE LE QUEBEC LIBRE) LA, France approves,  ( but in Others YES), but at home or close to its frontier? ??

    of course it supports Madrid they cut a country in two Catalonia (of Perpigan in Barcelona a same Country cut in two (correct that ???)

     
    *******************************************************************************



    Le gouvernement espagnol de Mariano Rajoy a donné une leçon à tous les pays aux prises avec des visées indépendantistes, hier... une leçon de ce qu'il ne faut précisément pas faire en pareilles circonstances.

    En misant sur l'autoritarisme, l'Espagne réagit à un besoin de reconnaissance par une intransigeance incompréhensible. Elle répond à un nationalisme régional par un nationalisme exacerbé aux relents dictatoriaux.
    Elle transforme ainsi les modérés en radicaux, les mous en militants, les incertains en convaincus, les autonomistes en séparatistes...
    Les images sont terribles, et les conséquences qui suivront le seront probablement tout autant. Ces policiers chargeant une population non armée, sinon de bulletins de vote. Ces forces de l'ordre qui donnent des coups de pied aux citoyens parce qu'ils refusent de quitter les lieux de vote. Ces commandos masqués qui arrachent des urnes, bousculant tout le monde sur leur passage. Ces gardes casqués qui tirent des balles de caoutchouc, défoncent des portes d'école, blessent sans discrimination...

    Peu importe ce qu'on pense des visées indépendantistes des Catalans, on ne peut qu'être d'accord avec Carles Puigdemont, le président catalan, quand il déplore la «violence injustifiée» de Madrid. Une violence totalement disproportionnée qui fait ressurgir les fantômes d'un passé qu'on croyait bien enterré.

    On reste interloqué à la vue de ces scènes effrayantes : une telle chose est possible en 2017? Dans un pays démocratique d'Europe?
    Des perquisitions dans des salles de rédaction, des fermetures de sites web, des ouvertures de courrier confidentiel? Des centaines et des centaines de blessés, des responsables politiques arrêtés, des aînés rudoyés pour s'assurer qu'ils ne participent pas à... un référendum?
    Au moment où le populisme enfle, où la démocratie est en perte de vitesse, où l'Union européenne est remise en question, où les nationalismes régionaux se font sentir en Europe, empêcher des citoyens d'exprimer leur mécontentement à coups de matraque est non seulement contre-productif, mais encore franchement dangereux et inquiétant.
    En Catalogne, cela revient à attiser ce qu'on cherche à étouffer, bien sûr. C'est d'ailleurs ce qui s'est produit ces dernières années : Madrid a répondu avec mépris au besoin de reconnaissance de la Catalogne... augmentant d'autant ce besoin au sein de la population.
    L'Espagne a ainsi nié un phénomène bien réel comme elle nie aujourd'hui la tenue même d'un référendum auquel ont participé quelque 2,25 millions de personnes.
    Sur le continent, cette tentative d'éradication des aspirations d'autonomie risque de les stimuler, ébranlant encore un peu plus une Union européenne affaiblie. Une Union dont le silence est d'ailleurs de plus en plus troublant, comme celui du reste de la communauté internationale, incluant le Canada.
    Entendons-nous, Barcelone a aussi sa part de responsabilité dans l'escalade qui a mené aux violences d'hier en forçant un référendum déclaré illégal par tous les tribunaux constitutionnels du pays. L'escalade ne peut jamais être le fait d'un seul acteur, après tout.
    Mais l'Espagne laisse peu de place pour une analyse partagée des responsabilités de chacun avec ce coup de force antidémocratique qui doit être dénoncé haut et fort.









                                                                                       
     "Les Catalans sont égoïstes" 
    En réclamant leur autonomie, les Catalans sont également soupçonnés de penser d'abord à leur portefeuille, dès lors qu'ils habitent l'une des régions les plus riches d'Espagne. Ce n'est pas impossible, mais il est cocasse de remarquer que, ailleurs, le raisonnement s'inverse. La Corse, trop pauvre, est ainsi accusée de n'avoir pas les moyens d'une éventuelle indépendance. Comme quoi les Etats sont capables d'une grande habileté rhétorique quand il s'agit de défendre leurs intérêts
                                                                                
     

    mardi 4 juillet 2017

    NADAU ZENITH 2017 l'ENCANTADA








                  https://atlas.limsi.fr/

    Nadau Lo Dia Maria


    Maria. NADAU


    NADAU - Mau fotut - ESTIVADA 2014






                                                                 

         Quand vous regardez l’origine géographique et culturelle de chacun des joueurs de ce quinze dit de France on remarque qu’il y a, deux basques, 13 occitans et qu’il n’y a personne de « La vraie France celle du nord » coma écrivait l’historien Jules Michelet au 19ème siècle.
    Vous comprenez pourquoi au PNO nous disons que :
    - La Fédération Française de Rugby à XV dans laquelle les clubs occitans sont majoritaires est d’une certaine manière une Fédération Occitane de Rugby qui ne dit pas son nom.
    - Les championnats de France de Rugby à XV sont pour une grande partie des championnats d’Occitanie qui ne disent pas leur nom.
    - Et l’équipe de France de Rugby est une équipe d’Occitanie qui ne dit pas son nom.
    Le PNO soutient l’idée d’une Federacion Occitana de Rugbi ou F.O.R. comme il soutient toute idée de création d’une Federacion Occitana pour toutes les autres disciplines sportives.
    Gèli Grande  
    .....................................................................................................
     le  PNO : http://lo.lugarn-pno.over-blog.org/

    Lou deu Mulet HD


    La cansoû boéyte


    jeudi 16 mars 2017

    auction




    VOIR le CATALOGUE de DROUOT ( Lot 145 )
    CATALOGS DROUOT SEE THE ( LOT 145 )
    http://catalogue.drouot.com/html/d/index.jsp?id=82728&aff=1&npp=20&lng=fr&ordre=1&np=7#lot145
    MIS EN VENTE Le Samedi 8avril 2017
    SALLE V V 3 rue Rossini PARIS 75019

    lundi 13 mars 2017

    Anne Etchegoyen & Le Choeur Aizkoa La Peña Baiona


    comte de Toulouse dépossédés et humiliés,


                                        HUILE de claude Dubois au Musée d'Arques
    voir le nouveau site: http://mont-segur.blogspot.fr/
    Les comtes de Toulouse et de leurs alliés ont été dépossédés et humiliés, et leurs terres annexées à la France. Educated et les dirigeants du Languedoc tolérantes ont été remplacés par des barbares relatifs; Dominic Guzmán (plus tard Saint Dominique) a fondé l'Ordre dominicain et bientôt après l'Inquisition, habité par ses Dominicains, a été créé expressément pour effacer les dernier...s vestiges de la résistance. Persécutions du Languedoc Juifs et d'autres minorités ont été lancés; la culture des troubadours a été perdu que leurs patrons de culture ont été réduits à l'errance des réfugiés appelés faidits. Leur concept caractéristique de «paratge», un ensemble de vision du monde sophistiqué, a été presque détruit, nous laissant une pâle imitation dans notre idée de la chevalerie. Lay apprentissage a été découragé et la lecture de la Bible est devenue un crime capital. Les dîmes ont été appliquées. Le Languedoc a commencé son long déclin économique pour devenir la région la plus pauvre en France; et la langue de la région, l'occitan, a commencé sa descente à partir de la langue littéraire avant tout en Europe à un dialecte régional, décrié par les Français comme un patois.
    A la fin de l'extermination des Cathares, l'Église romaine avait la preuve qu'une campagne soutenue de génocide peut fonctionner. Il y avait aussi le précédent d'une croisade interne au sein de la chrétienté, et les machines du premier état de police moderne qui pourrait être reconstruit pour l'Inquisition espagnole, et encore pour Inquisitions et génocides ultérieurs. Chateaubriand appelé à la croisade que «cet épisode abominable de notre histoire". Voltaire a fait observer que «il n'y avait jamais rien aussi injuste que la guerre contre les Albigeois».