lundi 11 mai 2020

Interview : Les mystères "totémiques" de Gaston Fébus

Le plus détesté des ethnologues, comme il s'appelle lui-même sur son blog avec des photos à l'appui de son visage brutalisé, revient avec une nouvelle découverte, Emmanuel Larrouturou vient de déchiffrer la signature de Gaston Fébus (!) et il signe de son vrai nom, oui, il assume ! Nous sommes heureux de le rencontrer à nouveau pour un long interview coup de poing. Défrichage.

Emmanuel Larrouturou, présentant son déchiffrement de la signature de Gaston Fébus
E.L (Emmanuel Larrouturou), présentant son déchiffrement de la signature de Gaston Fébus



Solarizine : Violenté, brutalisé mais toujours prêt à déchiffrer ?


E.L : Et bien, je viens à nouveau de subir des contrôles abusifs extrêmement humiliants par la police et l'armée qui ont visiblement profité du "virus" pour me traquer en randonnée et lors de l'achat du journal et en conséquence m'exterminer un peu plus économiquement.

S : Vous en êtes où ?

E.L : Professionnellement, je ne vais plus pouvoir vivoter avec des emplois en centre d'appels, comme je le faisais depuis une dizaine d'années, car j'ai eu un tympan perforé et des séquelles physiques et psychologiques qui limitent ma patience et mon moral en milieu bruyant et agressif. J'ai trouvé un emploi d'enseignant documentaliste contractuel, mais les distances et les durées limitées font que je ne m'y retrouve pas financièrement pour l'instant, d'autant plus que je suis harcelé administrativement à la moindre démarche avec des situations kafkaïennes et injustes. 

S : Une éclaircie en vue tout de même ?

E.L : Avec cette dernière découverte ethnographique exceptionnelle, je pensais enfin ouvrir des portes muséales et de laboratoires de recherche universitaire, mais comme avec mon déchiffrage de la baguette d'Arudy, je stagne. D'un autre côté avec une police politique qui me pousse clairement au suicide, je suis passé de la perspective d'un travail gratifiant, à celle faisant de moi une sorte de clown blogueur amateur qu'il est de bon ton de moquer jusque sur mes lieux de travail, en faisant semblant de ne pas comprendre ce que je démontre.

S : Mais c'est dommage, qu'est-ce qui ne va pas ?

E.L : Disons que je paye toutes mes découvertes et leur communication par de l'hostilité, qui dernièrement est allée jusqu'aux coups et blessures en réunion et des tortures par des policiers du commissariat de Pau, qui m'ont laissé des séquelles irréversibles à la colonne vertébrale. Cette fois, en confinement forcé, je me fais traquer comme un animal lorsque je sors prendre l'air, parfois avec des chiens, j'ai été mordu devant mon lieu de résidence, je suis complètement effaré de la haine que mon travail suscite, pourtant je prends mon temps, je ne vais pas trop vite, j'essaye de m'adapter aux publics, c'est ma formation, mais je suis constamment bloqué, je suis dans une sorte cube de verre, où la seule ouverture est conclue par de la violence ou de l'humiliation. Aucun musée ne veut de moi. Cela pourrait être le titre d'une chanson populaire.

S :  Désespoir ?

E.L : Ce n'est pas dans mon caractère mais la haine que je subis est celle de générations de collaborateurs revanchards embourgeoisés locaux qui se croient encore en début de première guerre mondiale à faire des listes d'indésirables, à les faire mourir pour prendre leurs biens ou par vengeance et accessoirement contrôler leur famille, des "cagots", des "chiens goths", sans savoir réellement à quoi se rattache cette tradition républicaine bourgeoise de haine et de massacre ethnique. Je leur explique donc, cela ne leur plaît pas. Mes découvertes interviennent dans ce contexte. Depuis 2015, les villes sont obligées de mettre les noms des morts de la première guerre mondiale sur des monuments, tout le monde de normalement constitué - du moins les ethnologues - s’aperçoit qu'il s'agit d'un nettoyage ethnique et mes découvertes interviennent dans le spectre de cette nouvelle loi mémorielle démentielle, de part le fait qu'elle montre que jusqu'en 2015, on a voulu cacher ce fait ethnologique, du coup, en étudiant des périodes historiquement et "générationnellement" sombres et tumultueuses, comme "l'après croisade" albigeoise, l'époque de Gaston Fébus, j'annonce des choses que beaucoup prennent comme des menaces en faisant des parallèles et des procès d'intention inquisitoriaux. Bref, on m'empêche de travailler sereinement sur un sujet extrêmement intéressant, dont le fait principal est que l’État français et son Église se sont historiquement construits sur le génocide d'une population. Mon ressenti n'intervient pas, j'énonce des faits et des analyses, notamment celle du mot "cathar", totalement novatrice. Tous les forums ayant trait au "catharisme" m'ont soit diffusé ou souverainement ignoré, mais aucun ne m'a insulté ou menacé, le problème est donc véritablement ethnique et le fait d'une "jacobinisation" extrêmement agressive contre ma personne, car mes idées sont soit censurées avec des crachats fielleux ad hominem, ou bien je suis pris à partie par des inconnus qui me menacent et me frappent. J'ai été projeté trois fois au sol de manière ultra violente alors que je refuse toute violence. La police ne m'aide pas, elle me dit que "c'est la règle du jeu", alors que je viens de me faire tabasser. Je recherche un asile politique, je ne pensais pas que ce pays pouvait aller aussi loin dans la haine de la recherche indépendante, c'est effrayant, d'autant plus que j'ai eu l'occasion de côtoyer avec un stage le milieu diplomatique et que mon côté inoffensif est connu par la police politique, il s'agit donc réellement de me dissuader de continuer mes recherches et de m’entraîner dans une spirale de traumatismes physiques et psychologiques.
 
S :  Parlez-nous de votre découverte !

E.L : Oui ! J'ai déchiffré la signature de Gaston Fébus, je montre qu'il s'agit d'un travail graphique exceptionnel, qu'il y a un code à double niveau voire triple et quadruple avec des éléments latins et runiques interconnectés, que j’analyse, que cette signature fait référence à la croisade albigeoise de 1208 avec une notation ingénieuse et que cette signature s'inscrit dans un mécanisme de construction de formes totémiques à plusieurs niveaux, dont la stylisation étonnamment moderne, nous laisse entrevoir un monde perdu à jamais et nous ramène à notre condition de colonisé dévasté du XIIIème siècle. C'est proprement hallucinant, j'ai vraiment l'impression d'avoir découvert quelque chose de grandiose, mais tout ce que je ressens de l’extérieur, c'est que la police politique veut me faire avoir un casier judiciaire et me mettre sur une chaise roulante, bref, c'est une douche froide, je vis réellement une expérience fasciste.

S :  Comment avez-vous passé le message ?

E.L : Rien qu'en vous parlant, je crains qu'un voisin crève à nouveau mes pneus, que mon domicile soit violé ou qu'on ne me menace de mort dans les prochains jours à nouveau. Néanmoins, j'ai décidé de faire une vidéo plutôt sympathique en partenariat avec un groupe qui a montré un intérêt pour mes travaux et des graphistes qui me suivent depuis un moment malgré le côté "paria" que l'on veut me coller. La vidéo est visible sur mon blog dont vous allez donner l'adresse, car je vous connais bien !

S : (rires) Plus sérieusement, vous avez quelque chose à rajouter ?

E.L : (silence sépulcral) J'espère sortir du seuil de pauvreté dans lequel je suis placé artificiellement depuis plus de dix ans en trouvant un travail dans mes cordes et avec mes nouvelles limitations physiques, si vous me permettez ce trait d'esprit. (N.D.R : voir en lien le déchiffrement de la signature de Gaston Fébus, il peut s'agir d'une métaphore sur un arc et une corde, ou bien l’humour de notre invité m'échappe.)

S : N'avez-vous pas peur que toutes ces pressions que vous dites subir ne nuisent à votre embauche potentielle ?

E.L : C'est une double contrainte, un jeu classique de la police politique, à mon humble niveau, je ressens la pression des "poilus", des civils qu'on empêchait de parler du massacre ethnique qu'ils avaient vu et vécu en les traumatisant, les rendant inaptes ou en les "finissant" aux métaux lourds avec des médecins complaisants. D'un autre côté, j'ai l'impression que si je n'en parle pas, la prochaine génération en subira les conséquences, j'ouvre des portes ethnologiques totalement novatrices, je suis dévasté de l'état de la liberté d'expression dans ce pays et de la haine que peut cristalliser un ethnologue, un érudit local de ma formation universitaire. On sent que la France n'a pas été "normalisée" et qu'en profondeur on me reproche seulement d'être et de penser.

S : (Silence) Merci pour votre temps !

E.L : Merci à vous ! Et n'hésitez pas à regarder sur mon blog la vidéo "Lascaux est-il un fake ? ", où je montre qu'il s'agit d'une "barbouserie" grotesque et raciste des années 40. Elle m'a valu beaucoup de violence.


Voir : La signature de Gaston Fébus déchiffrée 
Voir : L'aspect totémique de la signature de Gaston Fébus
Voir : Fébus' signature, le déchiffrement des totems
Voir : Vidéo, Fébus' signature, le déchiffrement des totems
forums ayant trait au "catharisme" m'ont soit diffusé ou souverainement ignoré, mais aucun ne m'a insulté ou menacé, le problème est donc véritablement ethnique et le fait d'une "jacobinisation" extrêmement agressive contre ma personne, car mes idées sont soit censurées avec des crachats fielleux ad hominem, ou bien je suis pris à partie par des inconnus qui me menacent et me frappent. J'ai été projeté trois fois au sol de manière ultra violente alors que je refuse toute violence. La police ne m'aide pas, elle me dit que "c'est la règle du jeu", alors que je viens de me faire tabasser. Je recherche un asile politique, je ne pensais pas que ce pays pouvait aller aussi loin dans la haine de la recherche indépendante, c'est effrayant, d'autant plus que j'ai eu l'occasion de côtoyer avec un stage le milieu diplomatique et que mon côté inoffensif est connu par la police politique, il s'agit donc réellement de me dissuader de continuer mes recherches et de m’entraîner dans une spirale de traumatismes physiques et psychologiques.
IL FAUT LE SOUTENIR AU NOM DE LA DEMOCRATIE.